Fatima, de retour !

Publié le par mjs03

fatima.jpgLe Mouvement des Jeunes Socialistes de l’Allier salut le retour de Fatima Charbi, étudiante marocaine expulsée du département il y a un an. Cette expulsion, sans réel motif sinon celui de s’entraîner au respect des « quotas d’expulsions » de Nicolas Sarkozy, alors ministre, avait suscité de vifs mouvements protestataires parmi les syndicats et partis de gauche, ainsi que dans le milieu associatif. Vainement. Cette étudiante en chimie a ainsi perdu un an de scolarité, vécu la détention dans un centre lyonnais, avant d’être « débarquée » dans son pays d’origine. Aujourd’hui, le maire de Montluçon applaudi des deux mains la décisions de Brice Hortefeux d’accorder le retour de Fatima Charbi. N’oublions pas que ce retour est avant tout le fruit des pressions exercées par les associations comme RESF, les syndicats, en particulier la CGT, ainsi que par les partis politique à l’image des partis communiste et socialiste. Avec ses petits moyens humains, le MJS de l’Allier à également participé du mieux possible à la dénonciation de cette expulsion indigne d’un pays comme le nôtre. Pays des Droits de l’Homme… Premier des combats du MJS 03, le tardif retour de Fatima Charbi est pour nous une victoire, mais combien ont été expulsés et ne reviendront pas ? Aussi nombreux soient-ils, nous mèneront tous les combats qui seront nécessaire à faire de la France, un pays de paix sociale, un pays d’accueil.

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J
Chers Camarades,La moindre des choses aurait été de préciser que la plupart des chercheurs de gauche figurant sur cette liste de personnes pressenties, n'étaient pour rien dans l'apparition des noms sur cette liste.Cela est mon cas.Jean-Luc RICHARD, maître de conférences en démographie, en détachement dans les Services du Premier ministre de 2000 à 2002, responsable du rapport Immigration du Commissariat au Plan 2000-2002, conseiller municipal PS de Boulogne-Billancourt.Et tous ces chercheurs, de gauche mais aussi ceux de droite, étaient pour la plupart anti-sarko !!!
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N
tout va bien...    <br /> #message1550162513799529370285111342134284806471oSOYkYn4Ur6Rg9euJfSMZ2XOXMvy9M8u1Y0f6sq6HJJum2ofITWE79beR1RKxpCrGfOmTx2msncoANNosG77PIjSDRW9cIvBRoDcwh2KTZHO5kawXNx9ILRCdOsg1ddDcdEOIhrs6tIKt2Rpa9FbU9ftRAJAZlODkwQ { overflow:auto; visibility:hidden }Une légion étrangère de la rechercheLe Ministre de l’Identité Nationale crée son think-tank sur l’immigration par Jérôme VALLUY - 30.09.07        Un nouvel Institut d’Etudes sur l’Immigration et l’Intégration (I.E.I.I.) sera inauguré par le Ministre de l'Identité Nationale le 8 octobre 2007 (ci-dessous les documents de présentation). La mission de cet institut est de « mettre en réseau - les chercheurs et universitaires travaillant sur la question de l’immigration et de l’intégration ; - les administrations commanditaires de recherches et de travaux sur l’intégration et l’immigration ; - les entreprises privées qui s’intéressent à ces recherches en fonction de leurs besoins. »        « Ses missions sont : 1) De constituer un guichet unifié des études sur l’immigration et l’intégration donnant des moyens élargis à la recherche et finançant des recherches d’université (notamment des doctorants) et de laboratoire ; 2) de déterminer des champs et des sujets pertinents dans une durée annuelle ; 3) plus spécifiquement, les missions du Groupe travail (réunions mensuelles) sont de dégager les grands axes de recherche en cours ou souhaitables, de les soumettre au Conseil scientifique (réunions trimestrielles), d’assurer un suivi et une visibilité des travaux. Il se réunira mensuellement. Les missions du Conseil scientifique sont de valider ou d’orienter les grands axes de recherche et veiller à la neutralité et à la qualité des recherches qui seront rendues publiques. »        A quelques exceptions près, les chercheurs réunis dans le « groupe de travail » de l’I.E.I.I. (COTTIAS Myriam, DAMANI Abderkader, DELHAY Cyril, DOUMBE BILLE Stéphane, JAZOULI Adil, KEDADOUCHE Zair, KOVACS Peter, M’BOKOLO Elikia, MANDE Issiaka, MICHEL Vincent, RICHARD Jean-Luc, SCHOR Paul, STORA Benjamin, THCIKAYA Blaise, TREFFEL Frédéric, WHITOL DE WENDEN Catherine, WUNENBURGER Jean-Jacques, YOUNES Chris,) n’ont pas de compétence sur le domaine scientifique et ont, de toute évidence, été sélectionnés sur des critères politiques ou simplement par défaut, après les nombreux refus de spécialistes du domaine de rejoindre cet institut. Ce « Groupe de travail » dirigée par la bien transparente et médiatique Catherine Whitol de Wenden, qui devient ainsi la Bernard Kouchner et al. de ce secteur de la recherche est placé sous tutelle d’une « Comité Scientifique » composé de technocrates ministériels, académiques et industriels, ce qui constitue une véritable humiliation pour ces chercheurs mais aussi pour la profession des chercheurs dans son ensemble.        Hallucinante composition d’un institut supposé être spécialisé dans un domaine et qui a été constitué sans aucun des spécialistes du domaine notamment (mes excuses à tous les autres collègues travaillant sur le sujet depuis des années et que j’ai pu oublier dans cette liste qui recense les personnes scientifiquement reconnus pour la qualité de leur travaux et surtout ayant publié sur ce domaine) : AGIER Michel, ALAUX Jean-Pierre, AlIoua Mehdi, ANDRES Hervé, ATTALI Sarah, BALIBAR Etienne, BANCEL Nicolas, BAZENGUISSA Remy, BELGUENDOUZ Abdelkrim, BELORGEY Jean Michel, BENSAAD Ali, BENVENISTE Annie, BERGER Nathalie, BERNARDOT Marc, BIETLOT Mathieu, BIGO Didier , BLANC-CHELEARD Marie-Claude, BLANCHARD Pascal, BONELLI Laurent, BOUBAKRI Hassan, BOUTEILLET-PAQUET Daphné, BOUX Dominique, BRIBOSIA Emmanuelle, BROSSAT Alain, BRUN François, BRUNETEAUX Patrick, CALOZ-TSCHOPP Marie-Claude, CARRERE Violaine, CASTAGNOS-SEN Anne, CHAREF Mohamed, CHEMILLIER-GENDREAU Monique, CHOUKRI Hmed, CLOCHARD Olivier, COGNET Marguerite, COLLOVALD Annie, COSTA-LACOUX Jeannine, CREPEAU François, CUTURELLO Paul, DAL LAGO Alessandro, DARRIEUMERLOU Josée, DAVAULT Corinne, DE BARROS Françoise, DE RUUDER Véronique, DECOURCELLE Antoine, DELAVEAU Françoise, DELDYCK Jean-Jacques, DELOUVIN Patrick, DIBIE Pascal, DIETRICH Helmut, DREYFUS-ARMAND Geneviève, DUBOST Isabelle, DUEZ Jean-Baptiste, DUFOIX Stéphane, EBERHARD Mireille, ERLICH Valérie, ESCOFFIER Claire, FARDOUET Eliane, FASSIN Didier, FRANCHI Vije, FRANGUIADAKIS Spyros, FREEDMAN Jane, FRIGOLI Gilles, GASTAUT Yvan, GIBB Robert, GLOWCZEWSKI Barbara, GREEN Nancy, GAUTHIER Catherine, GONIN Patrick, GOTMAN Anne, GOUSSEF Catherine, GUICHAOUA André, GUILD Elspeth, GUILLAUMIN Colette, GUIRAUDON Virginie, HERAN François, HOVANESSIAN Martine, IVALDI Gilles, JOUNIN Nicolas, JULINET Stéphane, KAMEL-DORAÏ Mohamed, LAACHER Smaïn, LARBIOU Benoît, LASSAILLY-JACOB Véronique, LAURENS Sylvain, LE HOUEROU Fabienne, LE PORS Anicet, LECOUR GRANDMAISON Olivier, LEGOUX Luc, LEMAIRE Sandrine, LESTAGE Françoise, LHUILIER Gilles, LOCHAK Danièle, MAMMUNG Emmanuel, MAHJOUB Faiza, MANN Patrice, MASSE Jean-Pierre , MATHIEU Lilian, MERMAZ Louis, MORICE Alain, NOËL Olivier, NOIRIEL Gérard, OUADAH-BEDIDI Zahia, PALIDDA Salvatore, PALOMARES Elise, PERRIN Delphine, PERRIN-MARTIN Jean-Pierre, PERROUTY Pierre Arnaud, PESCHANSKI Denis, PINATONI Frédéric, PLANCQ Clément, POINARD Michel, POIRET Christian, PREUSS-LAUSSINOTTE Sylvia, QUESTIAUX Nicole, QUIMINAL Catherine, RABAUD Aude, REA Andrea, RIGONI Isabelle, RINAUDO Christian, RITAINE Evelyne, ROCHEREAU Roselyne, RODIER Claire, RYGIEL Philippe, SAADA Emmanuelle, SAINATI Gilles, SAINT-SAENS Isabelle, SALZBRUNN Monika, SCHMITT Josette, SIMEANT Johanna, SIMON Gildas, SIMON Patrick, SLAMA Serge, SOSSI Federica, SPIRE Alexis, STREIFF-FENART Jocelyne, TALIOT Virginie, TARRIUS Alain, TEITGEN-COLLY Catherine, TEMIME Emile, TERRAY Emmanuel, THENAULT Sylvie, TIMERA Mahamet, TRIPIER Maryse, TSOUKALA Anastasia, VALLUY Jérôme, VIET Vincent, VOLOVITCH-TAVARES Marie-Christine, VOURC’H François, WACQUANT Loïc, WAGNER Anne-Catherine, WEIL Patrick… (liste évidemment non exhaustive).        A l’inverse et très loin ce monde de la recherche, la composition de l'I.E.I.I. en fait une sorte de « légion étrangère » dans ce domaine… avec les cautions de Science Po Paris (notamment R.Decoings, Dir. de Science po, C. Whitol de Wenden, G. Képel,…) de l’EHESS (D. Hervieu-Leger, Dir. de l’EHESS, B. Stora, E. M’Bokolo)… et une « ouverture » vers Lyon III (F. Guéry, D. Billé, J.J. Wunenburger) sans doute en raison des nombreux scandales médiatiques (révisionnisme, extrême-droite...) qui ont rendu cette université tristement célèbre. On avait pu observer déjà la surreprésentation des mandarins de Science Po Paris et de l’EHESS dans la Fondation pour l’Innovation Politique créée par Jacques Monod, alors conseiller de Jacques Chirac, puis réalignée sur la tard dans les rangs sarkozystes : http://www.fondapol.org On découvre aujourd’hui un nouveau think-tank conservateur associant la droite sarkozyenne, l’extrême-droite et la gauche-caviar dévoyée qui prolongent dans le monde académique les rapprochements et les débauchages observés ces derniers mois sur la scène politique.        La première mission de cet institut - « 1) De constituer un guichet unifié des études sur l’immigration et l’intégration donnant des moyens élargis à la recherche et finançant des recherches d’université (notamment des doctorants) et de laboratoire ;… » - peut faire craindre que les autres sources de financement notamment celles du Ministère de la Recherche et de l’Agence Nationale de la Recherche se tarissent pour tous ceux qui n’accepterons d’aller à l’abreuvoir de cet institut. J’espère que tous les chercheurs travaillant sur ce domaine auront assez d’esprit scientifique et d’amour propre pour ne pas aller à la soupe des financements qui passeront maintenant principalement par cette voie. « Cet institut aura enfin pour objet de rendre publics annuellement les travaux et les études en la matière par des publications ou par l’organisation de colloques et journées d’études. » Il faut que la profession s’organise pour boycotter non seulement les financements mais aussi l’ensemble des activités de cet institut c'est-à-dire boycotter à la fois les publications, colloques et journées d’études organisés par cet institut mais aussi les personnes qui s’engagerons dans ce dispositif honteux. Il faut qu’elle s’organise pour tenter enfin de maîtriser son agenda de travail : l’agenda scientifique c'est-à-dire la définition des sujets à traiter prioritairement par les chercheurs.     Tout ceux qui font ainsi de l’indépendance et de l’autonomie des valeurs cardinales du travail scientifique peuvent rejoindre l’observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie [observ.i.x] (Plus d’informations : http://listes.cines.fr/arc/terra/2007-09/msg00046.html) qui est un collectif de recherches en sciences de l'humain et de la société créé, face aux amalgames gouvernementaux de l'identité nationale et de l'immigration. Il vise à favoriser l'autonomie de la production intellectuelle, des savoirs scientifiques et de leur diffusion en ce qui concerne l'érosion des perceptions humanistes de l'altérité et la stigmatisation de l'étranger comme problème, risque ou menace dans le fonctionnement ordinaire d'autorités instituées (ministérielles, administratives, judiciaires, médiatiques, scientifiques, intellectuelles, scolaires, économiques, partisanes, associatives...). Il étudie également le développement de la xénophobie dans l’ensemble de la population sous l’effet des discours et des actes de ces autorités. Nul doute que les futurs choix politiques et les activités de communication de l’I.E.I.I. font partie du domaine d’étude de l’observatoire 30.09.07Jérôme ValluyProfesseur (Dr. MdC) de sociologie politiqueUniversité Panthon-Sorbonne (Paris 1)Réseau scientifique TERRA (http://terra.rezo.net) Premier Ministre--------- Haut Conseil A L’Intégration                      Paris, le 19 septembre 2007                                                                 Le Haut Conseil à l’Intégration présidé par Madame Blandine Kriegel, a le plaisir de vous annoncer la création en son sein, de l’Institut d’études sur l’immigration et l’intégration.Monsieur Brice HORTEFEUX, Ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du co-développement, procédera a son installation :le 8 Octobre 2007 à 16h30 au 101 rue de Grenelle, 75007 Paris.Cet Institut a pour vocation de constituer un guichet unifié rassemblant des chercheurs, des universitaires, des administrations et des entreprises privées qui commanditent des recherches sur ces questions.Cet Institut indépendant est associé au Forum mondial Métropolis dont il est l’antenne française.Présidé par Mme Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française, son Conseil Scientifique réunit d’éminentes personnalités du monde de la recherche, des grandes écoles, de l’université, de l’administration et de l’entreprise. Sa mission est de dégager les grandes lignes de recherche et de sélectionner des projets d’études qui seront financés par les administrations et les entreprises. Un Forum annuel rendra compte des résultats obtenus.La direction de l’Institut est assurée par M. Gilles Képel, Professeur à l’Institut d’Etudes Politiques, son Secrétariat Général par M. François Guéry, Doyen de la faculté de philosophie de Lyon III, la direction du groupe de travail par Mme Catherine Withol de Wenden, Directrice de recherches au CNRS.ContactsSecrétariat général de l’InstitutFrançois Guery, Professeur des universités, Doyen de la Faculté de Philosophie de Lyon III, Tél. 01 45 35 29 46, portable : 06 63 86 36 10 guery@noos.frSuivi du projet pour le HCI, Frédéric Treffel, Professeur des universités associé, ancien Délégué général de l’Observatoire national (interministériel) de l’éducation à l’environnement pour un développement durable,Tél : 01 40 56 65 31- Port : 06 08 70 39 58frederic.treffel@hci.pm.gouv.frPresse-communication, Nathaly Coualy,  Tél : 01 40 56 56 90, nathaly.coualy@hci.pm.gouv.fr  PREMIER MINISTREHAUT CONSEIL A L’INTEGRATION  NOTE TECHNIQUE    INSTITUT D’ETUDES SUR L’IMMIGRATION ET L’INTEGRATION metropolis France  Missions  Conformément à la mission prévue par son nouveau décret, le Haut conseil de l’Intégration crée en son sein un Institut d’études sur l’immigration et l’intégration qui a pour objet de mettre en réseau- les chercheurs et universitaires travaillant sur la question de l’immigration et de l’intégration ;-     les administrations commanditaires de recherches et de travaux sur l’intégration etl’immigration ;-    les entreprises privées qui s’intéressent à ces recherches en fonction de leurs besoins.L’institut d’études déterminera des champs d’études plus actuels et veillera à la totale liberté de la recherche et des chercheurs, ainsi qu’à la qualité des travaux .Ses missions sont :1)De constituer un guichet unifié des études sur l’immigration et l’intégration donnant des moyens élargis à la recherche et finançant des recherches d’université (notamment des doctorants) et de laboratoire ;2)de déterminer des champs et des sujets pertinents dans une durée annuelle ;3)plus spécifiquement, les missions du Groupe travail (réunions mensuelles) sont de dégager les grands axes de recherche en cours ou souhaitables, de les soumettre au Conseil scientifique (réunions trimestrielles), d’assurer un suivi et une visibilité des travaux. Il se réunira mensuellement. Les missions du Conseil scientifique sont de valider ou d’orienter les grands axes de recherche et veiller à la neutralité et à la qualité des recherches qui seront rendues publiques.Cet institut aura enfin pour objet de rendre publics annuellement les travaux et les études en la matière par des publications ou par l’organisation de colloques et journées d’études.Il se joint à Metropolis,   forum international pour la recherche et le développement de politiques publiques sur les migrations, la diversité et les villes en évolution, dont il est l’antenne en France.  Présidence de l’Institut : Mme Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française en                           est la Présidente                                                         Direction et animation :            M. Gilles Kepel, Professeur des Universités à l’I.E.P, membre du HCI, en assurera ladirectionM. François Guery, Professeur des Universités, Doyen de la faculté de philosophie de Lyon III en sera le Secrétaire général,Mme Catherine Withold de Wenden, Directrice de Recherches au CERI, pilotera legroupe de travail L’institut d’études sera doté d’un Conseil scientifique composé de personnalités suivantes:  Présidente :              Mme Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française  Membres :  M. François Barry Martin-Delongchamps,  ancien Directeur des Français à l'étranger et des étrangers en France, Ministère des Affaires Etrangères,M. Edouard Boccon-Gibod, Directeur général de TF1 ProductionM. Patrick Butor, Directeur de la populations et des migrations (DPM)Ministère du travail et des relations sociales, Mme Anne-Marie Brocas, Directrice de la recherche et des études économiques et dela statistique  (DREES)  M. Monique Canto-Sperber, Directrice de l’Ecole normale supérieure, PhilosopheMme Marie-Françoise Courel, Directrice scientifiques des Lettres et Sciences            humaines du C.N.R.S,            M. Richard Descoings, Directeur de l’Institut d’Etudes politiquesM. Michel De Virville, Secrétaire général du Groupe Renault SA             Mme Catherine Ferrant, Directrice de l’innovation sociale et la diversité (Total)Mme Antoinette Fouque, Député européenne, Présidente de l’Alliance des femmes pour la démocratie,M. Stéphane Fratacci, Préfet de l’Aisne, ancien Directeur des libertés publiques et            des affaires juridiques  (DLPAJ),Christine Gallot, Directrice de la communication, Française des jeuxMme Danielle Hervieu-Leger, Présidente de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences SocialesM. Yves Laurent Sapoval, Délégué interministériel à la ville (DIV) M. Hervé Le Bras, Directeur de Recherches à l’INEDM. Antoine Magnier, Directeur de l’animation, de la recherche, des études et desStatistiques (DARES)M. Gilles Pelisson, Président du Groupe AccorM. Jean-François Roverato, Président de la CNHI M. Louis Schweitzer, Président de la HALDE ,M. Gilles Vermot-Desroches, Directeur du développement durable, Schneider ElectricL’Institut sera animé par un Groupe de travail composé des personnalités suivantes:  Directrice du Groupe de travail : Mme Catherine Wihtol de Wenden, Directrice de recherches au C.N.R.S. et du                                          C.E.R.I.  Membres :     Mme Myriam Cottias, Directrice de recherches au C.N.R.S. et du Centre                                     international de recherches sur les esclavages- CNRS),M. Abderkader Damani, Artiste,M. Benjamin Stora, Professeur des universités, HistorienM. Cyril Delhay, Chercheur à l’Institut d’Etudes politiquesM. Elikia M’Bokolo, Directeur d’Etudes à l’EHESSM. Stéphane Doumbé Billé, Professeur de droit public à Lyon IIIM. Adil Jazouli, Sociologue, Responsable de la Mission Prospective et Stratégie, délégation interministérielle à la Ville, Ministère du Logement et de la Ville M. Peter Kovacs, Professeur des universités, Spécialiste du droit des minorités,       Faculté de droit de Miskolc   M. Zair Kedadouche, Inspecteur général de l’éducation nationale, Directeur des relations internationales au H.C.IM. Issiaka Mandé, Maître de conférences en histoire, Paris Diderot   M Vincent Michel, Président du collège des Directeurs d’écoles d’architectureM.   Blaise Tchikaya, Chargé de mission et d’études au H.C.I.N.    M. Frédéric Treffel, Professeur des Universités associé, Directeur des études du H.C.I, ancien Délégué général de l’Observatoire national (interministériel) de l’éducation à l’environnement pour un développement durable,M. Jean-Luc Richard, Maître de Conférence à l’Institut des Sciences PolitiquesM. Paul Schor, Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, chercheurMe Chris Younes, Directrice du Gerphau, équipe de recherche en architecture CNRS, et à l’ESA, M. Jean-Jacques Wunenburger, Doyen Université Jean Moulin Lyon III                                             Contacts  Secrétariat général de l’Institut :François Guery, Professeur des universités, Doyen de la Faculté de Philosophie de Lyon III,Tél. 01 45 35 29 46, portable : 06 63 86 36 10guery@noos.fr Suivi du projet pour le HCI, Frédéric Treffel,  Directeur des études du HCI., Professeur des universités associé, ancien Délégué général de l’Observatoire national (interministériel) de l’éducation à l’environnement pour un développement durable,Tél : 01 40 56 65 31- Port : 06 08 70 39 58  frederic.treffel@hci.pm.gouv.fr Presse-communication, Nathaly Coualy, Tél : 01 40 56 56 90 nathaly.coualy@hci.pm.gouv.frPOUR CEUX, AU CONTRAIRE,  QUI AIMENT L'AUTONOMIE DE LA SCIENCE...[Observ.i.x]Observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobieL’observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie est un collectif de recherches en sciences de l'humain et de la société créé, face aux amalgames gouvernementaux de l'identité nationale et de l'immigration. Il vise à  favoriser l'autonomie de la production intellectuelle, des savoirs scientifiques et de leur diffusion en ce qui concerne l'érosion des perceptions humanistes de l'altérité et la stigmatisation de l'étranger comme problème, risque ou menace dans le fonctionnement ordinaire d'autorités instituées (ministérielles, administratives, judiciaires, médiatiques, scientifiques, intellectuelles, scolaires, économiques, partisanes, associatives...). Il étudie également le développement de la xénophobie dans l’ensemble de la population sous l’effet des discours et des actes de ces autorités.__________________________________________________________Rencontre préliminairede l’observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie du M.E.R.F.I.X ou RA.C.A.I.L. ou…Sorbonne, lundi 17 septembre 2007 (10h30 – 16h) Compte-rendu par J. Valluy Cette première rencontre a réuni environ soixante dix personnes sur la centaine qui s’est manifestée pour participer aux travaux de l’observatoire. Ont été retracés rapidement les évènements du printemps qui ont conduit à l’organisation du forum du 27 juin à l’EHESS en réaction à la création du ministère dit de « l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du co-développement » ci-dessous désigné « MINI » (pour Ministère de l’Identité Nationale et de l’Immigration). Cette  rencontre du 17 septembre résulte des décisions prises lors du forum du 27 juin tendant à constituer un vaste mouvement de l’éducation et de la recherche face à l’institutionnalisation de la xénophobie (M.E.R.F.I.X.) et à rassembler contre les amalgames entre identité nationale et l’immigration (RA.C.A.I.L.) Le choix de l’intitulé (notamment M.E.R.F.I.X. ou RA.C.A.I.L. ou autres…) a été reporté à l’assemblée constitutive du mouvement devant avoir lieu au mois d’octobre (le 19 oct. si la salle demandée est disponible).Le communiqué de presse rédigé à la fin du forum et validé par les participants est le suivant (je souligne) : « La centaine de participants au forum sur l’instauration d’un ministère dit de « l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du co-développement » réunis ce mercredi 27 juin 2007, opposés à la création de ce ministère et résolus à résister à ses visées appellent l’ensemble des associations professionnelles et syndicales des enseignants, formateurs, éducateurs et chercheurs, les journalistes de la presse écrite, de la radio et de la télévision, les éditeurs, les revues en sciences humaines et sociales, les organismes de réflexion affiliés à des partis politiques, syndicats et associations à assumer leurs responsabilités sociales et politiques dans un tel contexte historique. Tous sont invités à participer à la mise en place d’un observatoire de ce ministère, de l’action publique dans ses domaines de compétences et de ses effets dans la société. Un premier groupe de travail se réunira dès le début du mois de septembre pour organiser un dispositif d’observation sociologique de ce ministère et de ses effets. En outre, afin de faire face aux orientations annoncées de ce ministère dans le domaine de la culture et de l’éducation, il a été décidé de créer un groupe de vigilance sur l’indépendance de l’enseignement et de la recherche avec pour mission d’examiner et d’évaluer les appels d’offre pour la recherche ainsi que les subventions publiques aux associations et d’assurer une mission de veille en ce qui concerne les programmes et les manuels scolaires. Enfin il a été décidé d’organiser un réseau national de soutien aux réflexions collectives et aux débats publics, nationaux et internationaux, sur les amalgames opposant l’immigration à l’identité nationale et sur l’institutionnalisation du racisme et de la xénophobie. 27.06.2007 – 18 h. Contact : afa@msh-paris.fr »Malgré ce communiqué, la médiatisation du mouvement durant l’été a entraîné dans l’esprit de beaucoup de personnes une confusion entre le mouvement dans son ensemble et l’observatoire. La réunion du 17 septembre ne concerne qu’une composante sur les trois ou quatre du futur mouvement qui sera organisé en octobre sous la forme d’une association loi 1901 dont les statuts porteront sur chacune de ces composantes. La réunion est préliminaire en ce sens que ces décisions ne pourront prendre effet qu’après avoir été validées par l’assemblée constitutive du mouvement à travers notamment l’élaboration et le vote des statuts. La rencontre a porté sur les finalités de l’observatoire, son domaine d’observation et ses modalités d’organisation.1. Finalités de l’observatoireLes participants se sont accordés à considérer que l’ensemble des questions que soulève la création de ce ministère, inédit dans l’histoire institutionnelle française, constituent un domaine d’observation très vaste en sciences humaines et sociales (SHS), relatif à des réalités passées et présentes, françaises et internationales, sur lesquelles il paraît à la fois scientifiquement légitime et éthiquement urgent d’apporter à la société des savoirs fiables tels que les chercheurs des SHS apprennent et concourent à en produire.Le titre d’« observatoire » est souvent donné à des institutions publiques ou à des organisations créées et contrôlées par des autorités gouvernementales, parlementaires, administratives, académiques ou médiatiques… Il s’agit à l’inverse, pour étudier un phénomène dont ces autorités nous semblent être des acteurs non négligeables (mais pas les seuls) de s’affranchir de toute tutelle idéologique de ces autorités. L’observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie est donc, en pratique, un collectif de personnes compétentes dans l’observation du phénomène. Ce collectif vise notamment à organiser annuellement un colloque à la date anniversaire de création du MINI et à rendre public lors de ce colloque son rapport annuel d’observation.En ce sens l’observatoire ne procède pas d’une subordination du travail scientifique à des fins politiques mais correspond au contraire à une modalité d’organisation collective de l’autonomie intellectuelle des chercheurs sur un domaine où l’activité gouvernementale est particulièrement intense dans la caractérisation, la qualification et la présentation de la réalité sociale auprès de l’opinion publique et dans un contexte où le gouvernement français, à travers la création du MINI et d’autres organismes, notamment mémoriels et scientifiques, entreprend de contrôler la production des savoirs publics sur ce domaine.L’observatoire a vocation à accueillir, mettre en discussion et publier toute les recherches individuelles ou collectives portant sur des objets d’études concernées historiquement ou actuellement par l’institutionnalisation de la xénophobie dont la création de ce ministère apparaît être un révélateur parmi d’autres ; ceci dans le respect de l’autonomie intellectuelle des personnes réalisant les recherches et dans le respect du pluralisme des disciplines, des influences intellectuelles et des sensibilités éthiques et politiques traversant le monde de la recherche sur l’humain et la société.A titre indicatif et sans exclure aucune autre approche susceptible de se manifester il semble que le domaine d’étude intéresse particulièrement les spécialités suivantes : l’anthropologie, la démographie, l’économie, la géographie, l’histoire, la linguistique, la psychologie, la philosophie, les sciences administratives et juridiques, la science politique, les science de l’information et de la communication, les sciences du religieux, les sciences de l’éducation, la sociologie… Une large partie de ces spécialités est déjà représentée parmi la centaine de personnes voulant participer à l’observatoire.La spécificité de l’observatoire, au sein du mouvement d’ensemble (MERFIX ou RACAIL ou…), étant de promouvoir des recherches sur ce domaine, les exigences méthodologiques et les critères de validités valables en sciences humaines et sociales s’imposent de la même façon que dans d’autres cadres de travail (laboratoires, programmes de recherches, instituts, etc.). Cela signifie notamment que les chercheurs professionnels apportant contribution à l’observatoire sous la forme d’une étude doivent, en principe, pouvoir valoriser cette étude dans les cadres habituels de leur activité professionnelle. Les exigences de qualité sont les mêmes pour les personnes ayant d’autres statuts professionnels et souhaitant réaliser des recherches dans le cadre de l’observatoire.Il va de soi que ces exigences de qualité ne visent pas à masquer les préoccupations éthiques qui orientent les recherches mais à assurer la plus grande efficacité et la plus grande fiabilité de l’observatoire dans la mission qu’il se donne d’éclairer la société sur ce domaine crucial de son histoire, d’un présent et d’un futur préoccupants. Contrairement à d’autres types de regroupements scientifiques (laboratoires, programmes, instituts…) celui-ci est basé sur une inquiétude à l’égard du processus d’institutionnalisation de la xénophobie dont l’histoire montre qu’il est susceptible de menacer en quelques années ou décennies, les valeurs fondamentales par lesquels, depuis plusieurs siècles, le genre humain tente de se définir notamment juste après ou en mémoire des plus sombres tragédies de son histoire.Nos recherches contribueront ainsi à nourrir cette « culture humaniste et scientifique » inscrite par la loi du 23 avril 2005 (Loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école) dans les connaissances sur lesquelles les élèves, dès l’âge de 7 ans, sont aujourd’hui évalués.2. Domaine d’observationPlusieurs heures de discussions ont été consacrées à explorer les multiples dimensions du vaste domaine d’enjeux humains et sociétaux révélé aux yeux du grand public par la création du MINI en France : celui de l’institutionnalisation de la xénophobie notamment par amalgame entre les questions d’identité nationale et les questions de migrations. Cette révélation pour les non spécialistes n’en est pas forcément une pour ceux qui observent depuis des années cette dimension de la société qui concerne le rapport à l’altérité et plus spécifiquement aux exilés, aux immigrés, aux étrangers.Des discours et des actes émanant des autorités publiques et, plus largement, des élites dirigeantes du pays politiques, administratives, médiatiques, académiques ou économiques participent à la stigmatisation de l’étranger comme problème, risque ou menace et à la mise à l’écart de l’étranger qu’il soit au loin et susceptible de venir, déjà arrivé ou depuis longtemps installé. L’étude de ce phénomène d’institutionnalisation de la xénophobie dans sa globalité historique et sociologique conduit à considérer également les effets de cette stigmatisation institutionnelle sur les comportements et attitudes des acteurs ordinaires, fonctionnaires ou simples citoyens, et sur les tendances affectant la population dans son ensemble.Considérer la xénophobie sous l’angle de cette institutionnalisation implique de reconnaître qu’elle ne s’exprime pas seulement dans les slogans extrémistes ou les jurons racistes mais aussi à travers les discours beaucoup plus posés et plus objectifs, en apparence seulement, de la raison technocratique et juridique ; les orientations des politiques publiques et les représentations qu’elles traduisent ; l’expression médiatique, sous forme d’évidence, de ce qui poserait problème dans la société ; les carences, ou les euphémismes, les diversions et parfois les dérapages qui caractérisent les prises de position, les analyses et les programmes des partis de gouvernement ; la légitimation de graves régressions morales de la part de beaucoup d’intellectuels et notamment de chercheurs, implicitement par leurs silences ou, plus clairement, par subordination à la pensée dominante ; les effets indirects, et éventuellement involontaires, de certaines formes d’action sociale ou éducative…Le processus d’institutionnalisation (de la xénophobie) semble passer par l’inscription et la stabilisation, dans les multiples structures par lesquelles s’organisent les perceptions et les relations humaines dans une société donnée, de cadres cognitifs stigmatisant l’étranger, qu’ils soient hérités de l’histoire notamment de l’histoire coloniale, façonnés et développés actuellement par des acteurs en position d’autorité, justifiés par les convergences européennes et plus largement occidentales, activés quotidiennement par l’action publique et ainsi diffusés de plus en plus largement dans la population.Diverses tentatives ont été faites, au cours de la discussion pour dégager des axes thématiques prioritaires autour desquels pourraient s’opérer des collaborations et des synergies entre les participants de l’observatoire. Il a semblé cependant prématuré, à ce stade du travail, de figer des thèmes et de délimiter trop strictement le domaine d’étude au risque d’occulter des dimensions importantes qui pourraient apparaître ultérieurement au fur et à mesure que d’autres recherches viendront alimenter la réflexion collective. Les rapprochements entre recherches, individuelles ou collectives, autour d’axes fédérateurs devraient s’opérer spontanément, par démarches individuelles participants les uns auprès des autres, et ceci d’autant plus facilement que chacun aura transmis sa notice de présentation personnelle et ses sujets de recherche.3. Organisation de l’observatoireUn certain nombre de décisions ont été prises par consensus ou par vote à main levée en ce qui concerne l’organisation de l’observatoire. La mise en œuvre de ces décisions est subordonnée à leur validation par les instances de mouvement (MERFIX ou RACAII ou …) lorsqu’il sera constitué. Ces décisions constituent donc des propositions faites à destination de l’assemblée constitutive du mouvement pour la rédaction des statuts en ce qui concerne spécifiquement l’observatoire.Le nom de l’observatoire finalement retenu est « Observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie » et s’accompagne d’une brève présentation de ses finalités (Annexe 1). La référence au MINI dans le titre de l’observatoire a finalement semblé peu souhaitable du fait de l’éventualité d’une transformation tactique de l’intitulé de ce nouveau ministère français et de l’intérêt qu’il y a à considérer l’institutionnalisation de la xénophobie tant dans l’amont historique de la naissance du MINI que dans la comparaison internationale avec des pays qui ne connaissent pas cet intitulé mais où le phénomène peut s’observer. Les personnes faisant des recherches sur des pays étrangers sont les bienvenues dans l’observatoire quel que soit le pays où elles résident et/ou travaillent.De longues discussions ont eu lieu sur les conditions de participation à l’observatoire et, nécessairement, sur la vaste question de ce qui relève de la recherche et de ce qui n’en relève pas. Le consensus s’est fait aisément sur l’idée de ne pas indexer la compétence à faire de la recherche au statut de chercheur professionnel mais aussi de ne pas confondre l’activité de recherche avec d’autres types d’activité ayant leurs propres finalités et registres de légitimité. Autrement dit : les titres et diplômes académiques ne sont pas requis pour participer à l’observatoire mais cette participation implique de faire des recherches, que ce soit à titre professionnel ou bénévole.Le consensus s’est fait (moins aisément), sur les conditions de participation à l’observatoire, sachant que ces conditions déterminent le statut d’électeur au sein de l’observatoire pour la désignation du groupe de pilotage ayant vocation à fonctionner comme comité de rédaction des rapports annuels engageant l’observatoire dans son ensemble.La décision votée consiste à subordonner la participation à l’observatoire à quatre conditions :1) se présenter en remplissant une notice standardisée (Annexe 2) ;2) indiquer le ou les sujet(s) individuel(s) ou collectif(s) de recherche (quelques lignes) ;3) s’engager à produire une étude approfondie dont la forme sera généralement écrite (du volume d’un article en revue SHS) mais qui pourra aussi passer par d’autres formes d’expression, notamment audio-visuelles ;4) rédiger une synthèse en quelques pages de cette étude pour contribution au rapport annuel de l’observatoire.Les personnes acceptant ces conditions et ayant transmis les données prévues par la première et la seconde condition seront inscrites sur la liste de discussion interne des chercheurs de l’observatoire [observ.i.x] (adresse d’envoi : observ.i.x@rezo.net). Elles pourront alors participer aux rencontres bimensuelles du collectif des chercheurs (CC) ainsi qu’aux rencontres régionales ou interrégionales de l’observatoire et à l’élection du Groupe de Pilotage (GP) constitué d’une dizaine de personnes assurant la direction collégiale de l’observatoire par décision à la majorité des voix exprimées pour toute décision concernant la vie interne ou l’expression publique de l’observatoire et exerçant également les fonction de comité éditorial du rapport annuel de l’observatoire.Le Groupe de Pilotage n’exercera pas de pouvoir d’orientation sur les activités individuelles des chercheurs mais seulement un pouvoir de sélection des contributions publiées dans le rapport annuel et dans toute publication engageant l’observatoire. Ce pouvoir s’exercera, en toute transparence, sur des textes transmis à l’ensemble du Collectif des Chercheurs. En cas de rejet d’une proposition de contribution par le Groupe de Pilotage, chaque chercheur ou groupe de chercheurs pourra exercer un droit de recours devant le Collectif des Chercheurs dans son entier qui décidera en dernière instance. Les transmissions et les échanges se feront sur la liste [observ.i.x] à laquelle ne seront inscrits que les chercheurs de l’observatoire c'est-à-dire les personnes ayant rempli les quatre conditions précitées.Ses dispositions sont destinées à garantir l’autonomie des chercheurs mieux que ne savent le faire aujourd’hui les gouvernements, sur ce domaine en particulier. Le mouvement en cours de constitution (MERFIX ou RACAII ou…), s’il valide ces décisions est invité à les reprendre dans ses statuts au sein d’un Titre consacré à l’observatoire, à mentionner l’absence de toute possibilité d’intervention des autres instances du mouvement sur le fonctionnement de l’observatoire et l’impossibilité de modifier les articles de ce Titre sans l’accord du Collectif des Chercheurs se prononçant à la majorité des voix exprimées.Dans l’attente de l’assemblée constitutive du mouvement et de l’élection du Groupe de Pilotage, le présent compte-rendu n’engage que son auteur qui a en soumis une version provisoire aux 95 personnes inscrites sur la liste [observ.i.x] avant la réunion du 17 septembre, qui a corrigé cette version en tenant compte le mieux possible des propositions individuelles d’amendement qui lui semblaient permettre de refléter plus fidèlement les échanges durant la journée et qui se chargera d’organiser la première rencontre de l’observatoire en novembre (après le dépôt de statut du mouvement) pour organiser notamment l’élection du Groupe de Pilotage. Annexe 1 : Désignation de l’observatoire"[Observ.i.x]Observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobieL’observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie est un collectif de recherches en sciences de l'humain et de la société créé, face aux amalgames gouvernementaux de l'identité nationale et de l'immigration. Il vise à favoriser l'autonomie de la production intellectuelle, des savoirs scientifiques et de leur diffusion en ce qui concerne l'érosion des perceptions humanistes de l'altérité et la stigmatisation de l'étranger comme problème, risque ou menace dans le fonctionnement ordinaire d'autorités instituées (ministérielles, administratives, judiciaires, médiatiques, scientifiques, intellectuelles, scolaires, économiques, partisanes, associatives...). Il étudie également le développement de la xénophobie dans l’ensemble de la population sous l’effet des discours et des actes de ces autorités." Annexe 2 : Notice à remplir pour être membre de l’observatoire______________________________NOM :Prénom :E-mail :Site ou page Web :Adresse postale :Téléphone(s) :Profession :Organisme :Publications :Centre(s) d'intérêt en sciences humaines :Thèmes de travail, spécialité ou activité par ailleurs :Notice de présentation de mon (mes) sujet(s) / projet(s) de recherche pour l'observ.i.x:(notamment sujet(s) de contribution(s) possibles pour le rapport annuel 2008 de l'observatoire : étude approfondie + synthèse à remettre fin mars 2008 au plus tard)__________________________________________ Annexe 3 : Propositions de rédaction des statuts au titre de l’observatoire Titre « x » : Observatoire de l’institutionnalisationd de la xénophobie (Observ.i.x)Article 1 : L’observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie est un collectif de recherches en sciences de l'humain et de la société créé, face aux amalgames gouvernementaux de l'identité nationale et de l'immigration. Il vise à favoriser l'autonomie de la production intellectuelle, des savoirs scientifiques et de leur diffusion en ce qui concerne l'érosion des perceptions humanistes de l'altérité et la stigmatisation de l'étranger comme problème, risque ou menace dans le fonctionnement ordinaire d'autorités instituées (ministérielles, administratives, judiciaires, médiatiques, scientifiques, intellectuelles, scolaires, économiques, partisanes, associatives...). Il étudie également le développement de la xénophobie dans l’ensemble de la population sous l’effet des discours et des actes de ces autorités.Article 2 : Le M.E.R.F.I.X. (ou RACAIL ou…) impulse la création de cet observatoire autonome de recherche en sciences de l’humain et de la société afin d’offrir aux personnes qui désirent réaliser ou  faire connaître des recherches sur ce domaine, un cadre de travail qui préserve l’autonomie de ces personnes tout en favorisant les synergies et discussions entre elles ainsi que les publications.Article 3 : Ces personnes, ci-dessous désignées « chercheurs », organisent elles-mêmes leur travail et le fonctionnement de l’observatoire ainsi que les procédures de décisions relatives aux publications engageant le nom collectif de l’observatoire. Ces publications n’engagent pas le M.E.R.F.I.X. (ou RACAIL ou…) qui se borne à apporter un cadre statutaire à l’activité de l’observatoire, à le préserver de toute interférence politique ou intellectuelle dans son activité.Article 4 : La qualité de chercheur n’est pas conditionnée à l’adhésion au MERFIX ou (RACAIL ou …) ni à la nationalité, ni au lieu de résidence, ni au statut professionnel. La qualité de chercheur de l’observatoire s’acquière en remplissant quatre conditions : 1) remplir pour publication dans l’annuaire interne de l’observatoire une notice standardisée permettant d’identifier la personne et ses compétences ; 2) indiquer dans cette notice, en quelques lignes le ou les sujet(s) individuel(s) ou collectif(s) de recherche susceptible(s) d’être pris en charge au bénéfice de l’observatoire ; 3) s’engager à produire sur l’un de ces sujets une étude approfondie dont la forme sera généralement écrite (du volume d’un article en revue de sciences humaines) mais qui pourra aussi passer par d’autres formes d’expression, notamment audio-visuelles ; 4) rédiger une synthèse en quelques pages de cette étude pour contribution à l’une des publications de l’observatoire.Article 5 : La synthèse prévue à l’article précédent appartient seule en exclusivité à l’observatoire. Chaque chercheur demeure propriétaire de l’étude approfondie qu’il peut librement choisir de publier dans l’une des publications de l’observatoire, après validation par le Groupe de Pilotage, ou dans tout autre cadre éditorial (revues de sciences humaines, ouvrages collectifs sans liens avec l’observatoire, colloques, sites Internet, etc.).Article 6 : Les chercheurs ayant rempli les conditions prévue à l’article 3 sont membres à part entière de l’observatoire, inscrits sur la liste de discussion interne [observ.i.x-chercheurs] et peuvent participer à l’élection du « Groupe de pilotage » de l’observatoire. Chaque chercheur peut à tout moment proposer la publication d’un de ses textes dans l’une des publications de l’observatoire (y compris le site Internet) : pour être ainsi publié par l’observatoire le texte doit avoir été transmis sur la liste [observ.i.x-chercheurs] et avoir été accepté par le Groupe de Pilotage.Article 7 : Le Groupe de Pilotage est l’unique instance dirigeante de l’observatoire. Il comporte neuf membres élus chaque années par les chercheurs. Il fait office de direction, de secrétariat, de comité scientifique et de comité de rédaction pour les publications engageant le nom collectif de l’observatoire. Il prend toute décision relative au fonctionnement et à l’activité de l’observatoire. Il délibère à la majorité des voix exprimées et, pour le reste, organise lui-même ses modalités internes de travail et de décision. Chaque décision peut être contestée par tout chercheur devant les autres sur la liste de discussion interne [observ.i.x-chercheurs] et réformée par décision des chercheurs statuant à la majorité plus une voix.Article 8 : Le Groupe de Pilotage est élu, sur convocation du Président du MERFIX (ou RACAIL ou …) transmise par la liste [observ.i.x-chercheurs] (adresse d’envoi : observ.i.x-chercheurs@rezo.net) au moins un mois avant la date de la réunion en indiquant le lieu et l’heure de début du scrutin. Tous les chercheurs sont électeurs et éligibles. Les candidats doivent se déclarer sur la liste [observ.i.x-chercheurs] au moins une semaine avant la réunion. La procuration pour participer au vote est possible à raison d’une seule par personne. Le vote est un scrutin majoritaire plurinominal à deux tours : au premier tour chaque chercheur inscrit sur son bulletin un nombre quelconque, égal ou inférieur à 9, de noms parmi les candidats déclarés et ceux qui obtiennent la majorité des votes exprimés sont élus. Au deuxième tour chaque chercheur inscrit sur son bulletin un nombre de noms de candidats égal au nombre de postes restant à pourvoir et ceux qui obtiennent le plus de votes sont déclarés élus, par ordre décroissant de classement (et d’âge en cas d’égalité de votes obtenus par plusieurs candidats), jusqu’à épuisement des postes à pourvoir. 
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